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Bilan après un an au Japon en Working Holiday Visa

Ça y est, mon working holiday visa est officiellement terminé. J’ai passé plus d’un an au Japon, et j’y suis encore pour trois mois en visa touristique. Il est temps de faire le bilan de mon année passée au Japon.




Mes objectifs de départ

Mon objectif numéro un était de voir si je serais capable de ‘survivre’ au Japon. J’ai déjà passé plusieurs années à l’étranger en working holiday visa, mais dans des pays anglophones. Le Japon représentait donc un gros challenge pour moi vu que je n’ai que quelques bases en japonais. Pour être honnête je pensais qu’il serait très dur de trouver du travail ici, et que j’aurais beaucoup de difficultés niveau logement, administration etc…

Objectif numéro deux: apprendre le japonais.

Enfin, mon objectif numéro trois: travailler sur mes blogs de voyage et essayer de gagner un peu d’argent grâce à ça.

Boulot et argent

Pour le boulot, j’ai eu du ‘bol’ de trouver en arrivant même si c’était vraiment un travail à l’ambiance et au salaire merdique. Quitter mon travail au restaurant a été une très bonne décision car en une heure de cours de français je gagne autant qu’en trois heures de travail là-bas.

Il faut dire aussi que les salaires minimum à Osaka sont vraiment bas: 800 yen de l’heure… de quoi me payer un repas à Yoshinoya et une glace au 7Eleven du coin. Pas étonnant que les japonais travaillent beaucoup avec des salaires aussi faibles.

Concernant les cours de français: j’ai démarré de zéro. Aucune expérience, formation, rien du tout. J’ai tout appris sur place. Le fait d’avoir été embauché pour donner des cours dans deux écoles différentes m’a bien aidé car ça m’a permis d’apprendre deux-trois trucs et d’être plus organisé.

Pour ceux qui souhaitent donner des cours privés de français (ou d’anglais) au Japon, regardez mes articles sur le sujet, vous y trouverez plein d’infos utiles.

Je me suis fait aussi un peu d’argent grâce à mes blogs de voyage, ce qui faisait parti de mes objectifs de départ donc mission accomplie. Ça m’a bien aidé et à l’avenir je continuerais à bosser sur d’autres blogs. D’ailleurs j’ai mis du temps à pondre cet article car je devais en faire pour Noobvoyage.fr… et peut-être parce que c’est comme un adieu au Japon que je n’ai pas envie de faire !

La vie au Japon

Le Japon a des côtés hyper pratiques et il y a une tonne de trucs qui vont me manquer en France: les conbini, les 100 yen shops, les distributeurs, les restau ouverts toute la nuit… il y a aussi deux points qui vont absolument me manquer en France: la propreté, et la sécurité. Ici on se sent vraiment tranquille, il n’y a personne pour vous embrouiller, vous pouvez rentrer a 2h du mat’ en étant bourré il ne vous arrivera rien. Dans le métro on entend les mouches voler tellement les gens sont tranquilles. Pas de pickpocket, pas de tag ou d’incivilités, pas d’odeur de pisse… le retour va être dur !

Par contre, le truc que je déteste vraiment ici c’est l’été. Une horreur. Mais bon, si vous avez la clim’ chez vous ça peut passer.

J’ai failli oublier: je n’ai jamais autant bu d’alcool qu’au Japon. On ne dirait pas comme ça mais les japonais sont de sacrés fêtards et ils aiment bien boire bière, whisky, etc…

Rencontres

J’ai bien fait de rester en backpacker plusieurs mois car ça m’a permis de rencontrer pas mal de monde et de faire de bonnes soirées. En plus vu que le staff du backpacker était japonais j’ai pu progresser un peu en langue.

J’ai aussi rencontré beaucoup de français très sympas à Osaka. Il y a une grande communauté de français ici, dont certains sont installés depuis longtemps.

En revanche je me suis fait très peu d’amis japonais, peut-être à cause de la barrière de la langue. Cela dit j’ai aussi rencontré beaucoup de japonais qui parlent anglais et français, soit parce qu’ils sont partis en working holiday en Australie ou au Canada, ou parce qu’ils apprennent par passion (même s’ils n’ont jamais mis les pieds ailleurs qu’au Japon).

Enfin, pour les relations avec les japonaises… je n’en dit pas plus. Et de toute façon j’avais dit que je ferais un article dessus, donc je développerais plus tard car vous êtes nombreux à m’avoir posé la question.

Voyages

Durant cette année passée à Osaka je n’ai pas trop bougé dans le Japon, j’ai surtout visité autour d’Osaka et à Kyoto. Je le répète mais Osaka est la base idéale pour explorer le Kansai (Kyoto, Nara, Kobe). Le fait de vivre à Osaka m’a permis de visiter Kyoto plusieurs fois et à différentes saison, et j’ai fait de nombreuse ballades vers Kobe et dans le Kansai.

Langue

Epic fail ! A ce niveau là c’est pas la joie… je suis toujours aussi nul en japonais ! Il faut dire aussi que je n’ai pas fait beaucoup d’effort. La clé c’est d’étudier tous les jours, et de fréquenter des japonais le plus souvent possible. Cela dit je continuerais à apprendre petit à petit.

Questions posées sur Facebook:

Est ce qu’une situation comme celle que tu as expérimenté peut s’envisager à long terme ?

  • Oui, si vous tombez amoureux du Japon, et à condition d’avoir le visa nécessaire pour pouvoir rester ici !

Quelles sont les choses que tu regrettes de ne pas avoir pu faire pendant cette année?

  • Voyager en vélo autour du Japon (ou du moins une partie) et étudier davantage le japonais.

Et maintenant ?

Maintenant, je suis toujours au Japon mais en visa touriste. Fin mai je devrais quitter ce pays. Peut-être que j’irais faire un tour en Asie (Malaisie, Népal…) mais je considère Osaka comme ma deuxième maison. J’y ai des amis, je connais les endroits à visiter, les endroits où manger… je suis triste de devoir partir.

L’avenir du site

Il n’y aura plus de bilans, c’est terminé ! Par contre j’ai encore une flopée d’articles sur Osaka et le Japon à rédiger et à mettre en ligne, mais aussi sur les cours de français au Japon, les trucs à visiter, des bons plans et conseils… une fois que j’aurais fait tout ça, je garderais le site en ligne mais forcément il sera mis-à-jour moins souvent.

Peut-être que je continuerais à poster des liens de vidéos débiles ou des articles amusants sur le Japon, et des interviews de français en working holiday au Japon.

J’espère en tout cas qu’il sera utile à ceux qui souhaitent venir ici en working holiday visa. Vivre un an au Japon aura été une expérience incroyable.

Merci à tous de m’avoir suivi durant cette année.




5 raisons de faire son Working Holiday Visa à Osaka

Vous hésitez entre Osaka et Tokyo pour vous installer durant votre année de Working Holiday Visa au Japon ?

C’est vrai que c’est un choix assez difficile à faire et vous êtes nombreux à me demander pourquoi j’ai choisi de venir à Osaka. Il y a trois raisons à cela:  j’y suis venu il y a deux ans et j’ai bien aimé, j’ai des amis japonais qui pouvaient m’aider ici au début, et c’est plus éloigné de Fukushima (je n’ai pas trop envie de traîner au Nord du Japon…).

C’est donc un choix bien personnel, mais voilà cinq raisons en plus pour venir faire son année de Working Holiday Visa à Osaka:

1 – Osaka est proche de Kyoto, Nara, Kobe, Himeji…

Pour moi c’est un très gros plus comparé à Tokyo: vous pourrez très facilement partir à Kobe, Nara ou Kyoto pour une journée ou une week-end, surtout que ça demande pas mal de temps si vous voulez bien visiter Kyoto.

En plus, si vous restez à Osaka ça veut dire que vous pourrez aller visiter Kyoto durant les quatre saisons ! Et voir les cerisiers en fleurs à Kyoto, où y admirer les feuilles d’automne, c’est plutôt cool.

Osaka est donc une bonne base si vous voulez visiter le kansai, mais d’ici vous pourrez trouver également des vols pas chers vers le reste du Japon (Fukuoka, Okinawa) et des pays comme la Corée du Sud ou Taiwan.

2 – Les gens sont plus cool

Il faut dire aussi qu’on y est moins serré… mais tous ceux que j’ai rencontré et qui sont allés à Tokyo avant m’ont dit que les gens étaient plus sympa ici, et beaucoup plus relax. Je veux bien les croire.

Tokyo ou Osaka

3 – La vie y est moins chère

Loyer et nourriture y sont abordables, comparé à Tokyo… comptez au minimum 35000 Yen par mois pour un petit apart.

4 – Une ville à taille humaine, faisable à vélo

Un gros avantage par rapport à Tokyo: vous pouvez vous déplacer en vélo facilement (il faut faire attention quand même) car c’est plat, et moins grand qu’à Tokyo. Pratique si vous sortez en boîte et que vous êtes bourré ! De Shinimamiya (le quartier des hôtels pour gaijin), comptez environ 40-45 minutes en vélo pour aller au Nord jusqu’à Umeda ou 10-15 minutes pour aller jusqu’à Dotombori.

Ici, un vélo d’occasion coûte autour de 6000 Yen, et en plus vous ferez des économies phénoménales sur les transports (à ajouter au point 3).

5 – Moins de Gaijin

Vous aurez davantage un statut ‘spécial’ ici: vous vous ferez abordez par des personnes âgées (parfois en état d’ébriété) qui vous raconterons leur vie, les gamins vous feront ‘hello’, les gens n’hésiteront pas à vous aider si vous êtes perdu et vous parlerons plus facilement.

Bien sûr, il y a peut-être moins de boulot qu’à Tokyo mais Osaka est une ville super et je ne regrette pas du tout d’avoir passé un an ici !

5 choses essentielles à apporter avec soi en working holiday visa au Japon … et les choses à laisser à la maison !

Vous vous demandez quoi emmener en voyage au Japon, en particulier si vous venez pour un an en working holiday visa ?

Voici cinq choses à mettre absolument dans vos bagages:




1 – Un costume/tailleur

Pourquoi ? car vous en aurez besoin pour chercher du travail et donner des cours de langues, si c’est ce que vous comptez faire.

Même si vous trouverez ici de nombreux magasins de vêtements où vous pourrez acheter des costumes, vous gagnerez du temps et économiserez de l’argent si vous apportez votre propre costume/tailleur ainsi que des chaussures classes. Surtout si vous êtes grand, car ici vous aurez du mal à trouver des grandes tailles.

2 – Des médicaments

Les médicaments japonais n’étant pas super efficaces, faites un bon stock de médicaments avant de partir, en particulier pour le mal de crâne, des antibiotiques, des médicaments pour la toux et pour le rhume (du genre actifed).

3 – Cosmétiques

Pensez à prendre votre shampoing, gel douche ou anti-transpirant préféré ainsi que les produits cosmétiques que vous utilisez régulièrement et que vous ne trouverez pas ici, genre produits spéciaux pour se laver le visage (cela dit vous trouverez du gel douche sans problème ici – Dove, Axe etc…)

Prenez aussi votre parfum préféré avec vous car vous aurez certainement du mal à le trouver au Japon (les japonais ne se parfument quasiment pas de toute manière).

Pour les filles: ma copine me dit que vous devriez prendre votre propre fond de teint car ceux qu’ils vendent ici sont trop blancs et la majorité des autres produits cosmétiques sont trop blanchissants.

4 – Des livres de cours de français

Ça, c’est vraiment LE truc que je regrette de ne pas avoir emmené avec moi: un Bescherelle pour apprendre la grammaire et la conjugaison française, des cahiers de vacance pour enseigner le français, des bouquins avec des exercices et leçons de grammaire française…

Des flashcard en français m’auraient aussi été bien utiles pour les cours (cartes en couleur avec des dessin et explications en français genre ‘Le restaurant’, ‘L’avion’ etc…).

Prenez au moins un mini livre de grammaire comme celui-là et un mini-bescherelle (cliquez-ici), ils ne coûtent pas cher et sont faciles à transporter. On en a des exemplaires à l’école où je bosse.

Si vous avez besoin d’exercices de grammaire je vous recommande de prendre ce livre avec vous. Il est très pratique si vous chercher des exercices à faire faire à vos étudiants (j’ai pu m’en procurer une copie ici).

Je reviendrais sur le sujet des cours de français très bientôt !

5 – Un dictionnaire franco-japonais ou un guide de conversation

A moins que vous ne maîtrisiez parfaitement le japonais, prenez un guide de conversation avec vous (comme celui du routard ou celui fait par harraps) ou un dictionnaire franco-japonais dans vos bagages.

Et le reste:

  • Un guide de voyage Lonely Planet: ne vous attendez pas à trouver des brochures en français partout !
  • Des omiyage à offrir à vos amis japonais
  • Les trucs évidents: votre appareil photo (sinon vous pourrez trouver du matériel photo d’occasion ici), votre PC portable, une tablette (peut s’avérer utile pour les cours de français, parfois…).
  • Une mini-boussole car il est très facile de se perdre en ville ! (vous en trouverez aussi dans les 100yen shops)
  • Du saucisson (si vous êtes accro): car il est impossible d’en trouver ici ! Je recommande les mini bâtons de berger, faciles à transporter et qui se cachent facilement dans un sac. A garder sous la main en cas de nostalgie ou pour faire goûter à vos amis japonais. Par contre gardez à l’esprit que les douanes pourront vous l’embarquer en cas de fouille de votre sac.

Les trucs à laisser à la maison:

  • Votre téléphone portable: il ne fonctionnera pas à moins que vous ne l’utilisiez pour aller sur internet via WIFI
  • Trois tonnes de vêtements: car il y a beaucoup de magasins de fringues pas cher au Japon et vous pourrez en acheter ici (merci Uniqlo).
  • Les appareils ménagers du genre fer à repasser, bouilloires électriques ou autres…
  • La nourriture française: Voilà ce que vous pourrez trouver au Japon sans problème (ça sera un poil plus cher mais bon): Nutella, moutarde Maille, vin rouge et blanc français (Bourgogne, Bordeaux… pas trop cher d’ailleurs), vache qui rit, fromage, jambon sec, confiture bonne maman, Orangina (il y en a dans tous les distributeurs), gâteaux sablés, madeleines, bonbons Haribo…
  • Votre chat ou votre poisson rouge.

Dites-moi s’il y a des choses que j’ai oublié !




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Un an au Japon: bilan après 11 mois

Hé, mais ça sent la fin ???

Encore un mois au Japon et j’aurais fini mon année de visa working holiday ici. Croyez-moi, ça passe très vite.

Ce mois-ci je ne me suis pas trop baladé à cause du froid. Comme d’hab, j’ai continué à donner des cours de français à l’école ainsi que des cours particuliers.




J’avais remplacé un ami qui travaillait dans un café de conversation anglaise et qui devait retourner en France pour les fête. Lors de mon dernier cours là-bas on a fait un repas, le fils de la proprio a joué de la guitare, pendant que moi j’étais déguisé en père Noel… pour vous dire la vérité, même si la patronne était super sympa, je n’aimais pas trop donner des cours de conversation aux gamins car ils n’arrivaient pas à aligner deux mots (juste ‘yes’ ou ‘no’). Mais j’en garderais quand même un bon souvenir, en plus j’étais plutôt bien payé (ne me demandez pas l’adresse, ils ont déjà du staff qui y bosse).

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La patronne du café Apple Blossom

Pour Noel, il y avait plein d’illuminations dans les rues d’Osaka. L’ambiance est assez différente du Noel en France je trouve.

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Pour le réveillon du jour de l’an, je suis allé au temple pour voir ce qu’il se passait: en fait les japonais faisaient la queue pour aller prier, il y avait une file énorme. Moi je n’ai pas attendu, j’ai juste fait un tour en mangeant un kebab acheté à un stand (délicieux d’ailleurs).

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Après, avec ma copine et un pote on devait retrouver un ami en boite à Shinsaibashi. Sur le chemin on voit plein de gens qui courent vers le pont de Dotombori. Bien sûr, on décide de suivre le troupeau et d’aller voir ce qu’il se passe: en fait des mecs sautaient du pont dans le canal.

Je n’ai jamais vu le pont de dotombori aussi blindé de monde. Il était impossible de passer. On est passé par une rue parallèle pour mieux voir ce qu’il se passait: chaque côté du canal était aussi blindé de monde pour voir les mecs se jeter du pont. Au bout d’un moment, les flics sont arrivés et leurs on demandé d’arrêter ça.

Je pense qu’il faut être cinglé pour se jeter dans le canal. En plus de l’eau glacé, il y a plein de saleté qui flottent ainsi que dans le fond. La première fois que j’ai vu quelqu’un se jeter dans le canal c’était un allemand bourré, et dire que je pensais qu’il n’y avait que les gaijins pour faire ça…

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Bref après ça on s’est perdu dans la rue, puis finalement quand on a trouvé la boite on était déjà le 1er janvier 2014. C’était blindé de monde ! Et je suis encore rentré bourré (mais c’était le nouvel an, normal).

Changeons de sujet: un pote français m’avait parlé de l’Apple Store qui vendait des Ipod, Iphone etc… pour 36000 Yen le 2 janvier: en gros, pour 36000 Yen vous avez un sac rempli d’accessoires avec un Ipod, Ipad etc mais vous ne savez pas ce qu’il y a dedans. Donc vous achetez au pif mais en sachant que pour le prix du sac vous aurez quelque chose dedans qui vaut le double. C’est une tradition japonaise qui s’appelle ‘fukubukuro’. Ca ne se fait pas seulement à l’Apple Store mais dans d’autres magasins.

Donc mon pote et moi pensions y aller mais je suis allé faire un tour à vélo devant l’Apple Store le soir, et il y avait déjà des gens qui campaient ici depuis… deux jours ! Le mec en bleu sur la photo m’a dit que c’était sa troisième nuit dehors. Ce qui veut dire qu’il a passé le réveillon dans la rue ! Je me suis dit ‘fuck’, pas moyen que je me caille dehors pour un maudit Ipad (que je devrais payer en plus).

J’y suis retourné le matin à 8h pour l’ouverture, car j’étais curieux de voir comment ça se passerait. Je n’étais pas le seul car il y avait des japonais avec des appareils photos qui guettaient eux-aussi l’ouverture.

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trois jours à camper dans le froid…
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Les vendeurs ont applaudis les pig… les premiers acheteurs
Japon fukubukuro
trois jours dans le froid pour ressortir avec un Ipad Air + accessoires à 36000 Yen. Vous l’auriez fait ?
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Chaque acheteur avait un sac à dos rempli d’accessoires.

J’ai encore fait une soirée franco-japonaise, en espérant trouver des étudiants à qui donner des cours privés, mais il y avait surtout des filles qui voulaient choper du gaijin (beaucoup n’étaient même pas intéressées pour apprendre le français d’ailleurs). C’était tout de même sympa mais ça faisait plus ‘speed dating’ que soirée française. On était pas nombreux en français à y participer.

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Je suis allé au Kaiten Sushi (assiettes de sushis servis sur un tapis roulant qui vous passe devant le nez) où j’ai mangé de la baleine malgré moi car j’ignorais ce que c’était quand je l’ai pris. Ça n’avait pas de goût. Si j’avais su que c’était de la baleine je n’y aurais certainement pas touché.

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Pour terminer, un bon plan: j’ai découvert qu’on pouvait acheter des fringues et chaussures d’occaz à book-off ! et il y a du choix !

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Et voilà pour le bilan du onzième mois.

Le bilan de mes un an au Japon arrivera surement à la bourre car je pars aux Philippines du 16 au 28 février, et je ne prendrais pas mon pc avec moi. Je vais essayer de tenir quinze jour sans internet. Cure de désintox !

J’ai failli oublier: bonne année 2014 à tous !




Un an au Japon: bilan après 10 mois

Bilan de mon working holiday au Japon après 10 mois, c’est parti:

Tout d’abord je vous souhaites de joyeuses fêtes de fin d’année et mes meilleurs voeux pour 2014.

Halloween était même pas terminé qu’on a déjà eu les décorations de Noel dans les magasins.




La grosse news du mois en ce qui me concerne c’est que je n’habite plus dans une auberge à Nishinari mais dans un appartement avec ma copine près de Kuromon Market (car oui j’ai une copine mais je ne vous dévoilerait pas son identité bande de galopins).

Pour le loyer c’est un peu plus cher: 75000 Yen a diviser par deux, les charges n’étant pas comprises (gaz, eau, électricité). Par contre j’ai beaucoup plus de confort qu’à l’hôtel: ma propre cuisine, toilette et salle de bain, une TV, et internet qui ne coupe pas toutes les cinq minutes. Surtout je n’ai pas à grimper quatres étages à chaque fois pour aller me doucher ou faire la cuisine !

apart japonais

J’ai aussi la clim mais c’est un peu inutile pour l’instant. Il a fallu que je déménage tout le bordel accumulé en dix mois dans ma petite chambre d’hôtel à l’appart, j’ai du faire plusieurs allez-retour en vélo assez relous.

Aussi, il a fallu acheter un peu de matos pour équiper l’apart: rice cooker (acheté 3000 Yen d’occaz près de Den Den Town), balai, assiettes, couverts, produits d’entretien… heureusement qu’il y a les 100Yen shop au Japon, c’est parfait pour équiper une maison pour pas cher.

En tout cas ça fait du bien de changer de paysage et de voir autre chose que les vieux et les clochards de Nishinari, même si j’aimais bien l’endroit. Au moins je n’ai pas de chats errants qui se fightent en bas de ma fenêtre.

Pour faire les course, j’ai un supermarché vraiment pas cher juste de l’autre côté de la route. Il est encore moins cher que les super Tamade (une chaîne de supermarché pas cher, on en trouve partout dans le coin).

A la fin du mois de Novembre je suis allé à Kyoto voir les feuilles d’automne. Ce n’est pas aussi impressionnant à voir que les cerisiers en fleur mais c’est très joli, surtout les jardins des temples et la forêt vers Arashiyama à l’Est de Kyoto. Si vous y allez à cette période c’est blindé de touristes japonais et taiwanais, surtout aux endroits touristiques comme Kiomizudera où tout le monde veut se faire prendre en photo avec les arbres.

touristes Japon

Mais c’est vrai que le paysage est magnifique à cette saison, c’est donc le moment parfait pour shooter des photos car il ne fait pas encore trop froid même si il faut se battre pour avoir un spot tranquille.

Niveau taf ce mois-ci j’ai remplacé un français que je connais dans le café où il travaille car il rentrait en France pour les fêtes de fin d’année. D’où l’importance de ne pas snober les français au Japon et se faire des contacts ici, ça peut aider !

cours français japon

Le taf était plutôt simple, faire la conversation au clients en anglais, c’est-à-dire leur raconter ma life, les écouter parler et discuter de tout et n’importe quoi. J’ai aussi du donner des cours à des ado et là… j’ai eu envie de me tirer une balle. C’est dur de les faire parler ! surtout que la patronne du café ne m’avait pas briefé avant donc je ne connaissais pas leur niveau, qui était proche de zéro. Ils répondaient ‘yes’ ou ‘no’ à toutes les questions. Bref je suis reparti du café avec un gros mal de crâne.

Je continue à donner des cours les dimanches dans une école de français à Osaka et ça se passe bien. Certains élèves ont un niveau basique mais au moins les 50 minutes de cours passent vite car j’ai une leçon structurée à leur enseigner. Le salaire est de 2000 Yen de l’heure et j’ai le transport de remboursé.

Entre autre news je me suis laché sur les soldes d’automne Steam (des jeux pc pour pas cher). Je n’ai meme pas le pc qu’il faut pour les faire tourner mais c’est pas grave.

Début décembre j’ai rencontré un français qui a voyagé en moto de France jusqu’au Japon, j’ai fait une interview de lui pour mon autre blog. Vous pouvez l’écouter ici.

Et enfin le Yen continue de baisser ce qui signifie que ça vaut le coup de venir au Japon si vous avez des euros (1€ = 144,52 Yen au moment où j’écris ces lignes).

Passez de bonnes fêtes et rendez-vous le 21 janvier pour le bilan de mon onzième mois au Japon.




5 conseils pour réussir son working holiday visa au Japon

Voilà presque neuf mois que je suis au Japon, il est temps de donner mes conseils à ceux qui s’apprêtent à venir ici un an en visa working holiday. N’hésitez pas à laisser un com’ si vous avez d’autres astuces à partager.

1/ Parler anglais, ou avoir de solides bases en japonais

do you speak françaisLe conseil number one: apprendre à parler anglais, surtout si vous ne maîtrisez pas le japonais. Au début de votre séjour, vous séjournerez probablement en backpacker hostel/guesthouse: appelez ça comme vous voulez, il s’agit tout simplement d’auberge bon marché ou séjournent des voyageurs de tout pays. Si vous parlez anglais, vous pourrez communiquer avec des taïwanais, coréens, thaïlandais, anglophone bien sûr (il y a beaucoup d’australiens et de canadiens ici), allemands et autres nationalités.

Donc, à moins que vous ne parliez japonais ou que vous souhaitiez ne rester qu’entre français, je vous conseille grandement de parler un minimum anglais.

Il y a deux autres raisons à cela: ça vous permettra de lire les petites annonces en anglais pour trouver du boulot, comme dans le magasine gratuit ‘Kansai Scene’. Même les annonces pour du travail de professeur de français sont écrites en anglais (‘french teacher’ ou ‘french tutor’).

Ensuite, si vous maîtrisez assez bien l’anglais vous pourrez donner des cours d’anglais à des japonais: pas besoin non plus d’avoir un accent parfait, l’important est de maîtriser suffisamment bien la grammaire et d’avoir assez de vocabulaire, les japonais n’étant pas des bêtes en anglais votre niveau sera probablement meilleur.

Ainsi je vous recommande de faire un working holiday visa dans un pays anglophone AVANT de venir au Japon: ça vous permettra d’apprendre l’anglais et de voir si vous arrivez à vous débrouiller seul dans un pays étranger.

Enfin, parler anglais vous permettra de lire les menus et panneaux en anglais.

2/ Partir avec suffisamment d’argent

budget JaponPartez avec assez d’argent pour tenir au moins trois mois. Je dirais que 3000 € est le minimum pour tenir le temps de trouver un boulot. Surtout, ne vous attendez pas à revenir plus riche que quand vous êtes parti au Japon, à moins que vous ne trouviez un bon taf ici ainsi qu’un logement pas cher.

Autre conseil dans une catégorie un peu à part: même si vous pouvez  trouver un vol pas cher sur internet, le billet d’avion pour le Japon coûte assez cher mais si vous envisagez de rester plus longtemps qu’un an au Japon, prenez juste un aller-simple ! Ainsi vous aurez la possibilité de rallonger votre séjour ici (visa touriste: 3 mois en plus) et si vous ne voulez pas rentrer en France directement après le Japon il y a plein de pays à visiter autour: Corée du Sud, Chine, Taiwan, Asie du Sud-Est…

3/ Vivre en backpacker hostel au début de son séjour

Ne pas commettre l’erreur d’aller vivre seul en apart au début de votre séjour: les backpacker hostel sont les endroits parfaits pour commencer votre working holiday visa, surtout si vous comptez vous installer dans une ville comme Osaka pour un long moment.

Soirée Takoyaki

Déjà, vous pourrez y rencontrer d’autres voyageurs et vous faire des amis de toutes nationalités, voire même d’autres français en working holiday visa avec qui sortir ou qui vont donneront des conseils au début pour trouver du boulot ou économiser de l’argent sur la bouffe, les bars, etc… Le staff de l’auberge pourra aussi vous aider au début pour les démarches administratives, en vous indiquant où aller, ainsi que les bons plans de visite (à condition de parler anglais ou japonais bien sûr, on en revient au point n°1). Des soirées et barbecue sont organisés et ils offrent parfois des réductions pour diverses activités. Par exemple, grâce à mon hôtel j’ai payé mon trip à Koyasan 5000 Yen au lieu de 15000 Yen.

Enfin, certains hôtels proposent des tarifs spéciaux pour ceux qui veulent rester sur le long terme ainsi que du travail comme réceptionniste, homme/femme de ménage en échange du logement.

4/ Ne pas snober les autres français

Erreur fatale: vouloir à tout prix éviter les autres français (‘gné je suis au Japon cé pas pour voir dé françaaay !’). Déjà car je trouve que les français à l’étranger sont beaucoup plus ouvert que ceux qui n’ont jamais voyagé, et vous vous ferez de très bons potes, mais aussi car ils pourront vous aider pour du boulot, vous refiler des étudiants à qui donner des cours, et vous indiquer où trouver du saucisson, vin et fromage.

soirée france japon

Je vous recommande aussi d’aller aux événements français tels que les soirées france-kansai, ça vous permettra de rencontrer des japonais qui parlent français et ainsi trouver de futurs étudiant(e)s (il y a surtout une majorité de japonaises dans ce genre de soirée).

Enfin, en rencontrant d’autres expatriés français au Japon ils pourront vous faire part de leurs expériences et leur ressenti sur le pays, et vous conseiller sur les démarches pour obtenir un visa de travail ou autre visa pour séjourner plus longtemps au Japon.

5/ Acheter un vélo et autres conseils pour économiser de l’argent

Acheter un vélo dès votre arrivée, et à condition que vous souhaitiez vous installer pour une longue durée au même endroit, vous permettra d’économiser énormément sur les transports qui coûtent cher au Japon.

Un vélo vous fera gagner du temps pour aller en course, vous rendre à vos cours, rentrer de boîte… comptez 6000 Yen pour en acheter un d’occasion.

vélo japon

Derniers conseils pour économiser de l’argent au Japon:

  • Ne pas tout dépenser son fric à Family Mart: faites vos courses en supermarché et cuisinez vos repas
  • Allez faire vos courses vers 20h, lorsque les bentos et certains produits sont à moitié prix
  • Utiliser les pass genre kansai buss
  • Faites du woofing
  • Faites du stop

Bien sûr j’aurais un tas d’autres conseils en plus à vous donner, mais j’y reviendrais plus tard. Bonne chance à vous si vous venez au Japon en working holiday visa !

Comment avoir son adresse au dos de sa Residence Card ?

Une des premières formalités à remplir lors de votre arrivée au Japon, dès que vous avez un logement fixe. Pas la plus simple je dois l’avouer, et qui mérite donc un petit article.

Lorsqu’on vous donnera la Residence Card à l’aéroport on vous donnera également un papier en anglais disant qu’il faut faire enregistrer son adresse au dos de la carte sous 90 jours après votre arrivée au Japon, et sous 14 jours à partir du moment où vous avez une adresse fixe.

Si vous changez d’adresse au cours de votre WHV (par exemple si vous déménagez au bout de six mois de Tokyo à Osaka ou ailleurs), il faudra aller mettre votre nouvelle adresse à jour.

Voilà comment j’ai fait:

Honnêtement, je dois dire que ce n’est pas une procédure très claire car je n’ai pas saisi ce qu’ils appellent « public office ». Est-ce la mairie ? Le bureau de l’immigration ? Le plus simple est donc de demander à quelqu’un en WHV dans votre auberge comment il a fait ou à la réception de votre auberge/hôtel.

J’ai demandé à un Néo-Zélandais de mon hôtel où il l’avait fait faire et il m’a dit d’aller dans le bâtiment gris collé au dos de la Kishinosato Station (Y18) à Osaka. Peut-être que ce n’est pas le seul endroit où aller à Osaka pour faire ça.

Je m’y suis donc rendu à pied depuis mon hôtel. Le bâtiment est bien situé au dos de la station Kinishinsato, facile à repérer donc. A l’intérieur, il n’y avait quasiment que des vieux et des jeunes femmes japonaises avec des bébés.

Au rez-de-chaussé, il y a plusieurs guichets. Au moment ou une japonaise qui avait l’air de travailler ici passait devant moi, je lui explique que je viens pour l’adresse au dos de la Residence Card et elle m’amène à un guichet ou quelqu’un s’occupe de mon cas.

Pour le coup, j’étais vraiment un gros boulet car j’avais oublié de prendre l’adresse de mon hôtel…

Heureusement, le gars avait une carte et j’ai pu lui montrer où j’habite. Il m’a donné un papier à remplir (nom, adresse en Romaji, date d’arrivée au Japon), puis il m’a donné un numéro et j’ai du attendre 15 minutes avant qu’il me rappelle à nouveau et me demande d’aller au 6ème étage avec deux papiers tout écrit en japonais.

immi

Je prend l’ascenseur avec que des vieux japonais, dont une en fauteuil roulant qui paraissait vieille de 150 ans et un autre sur un mini- scooter de vieux (vous voyez ce que je veux dire) qui prenait toute la place. Arrivé au sixième, encore des guichets. Je prend un numéro et en attendant mon tour le gars du premier vient me voir avec ma Residence Card. Là, je ne pense pas l’avoir oublié, c’est plutôt lui qui aurait zappé de me la remettre avec les autre papiers je pense, mais bref, passons.

Lorsque mon numéro arrive, je donne les papiers à la fille au guichet qui me remet un livret bleu sur Osaka:

guide

…ainsi qu’un papier écrit en japonais qui apparemment ne sers à rien. Elle m’explique que dans une semaine de dois recevoir un courrier que je devrais rapporter avec ma Residence Card au même endroit. C’était drôle car vu que je galérais à communiquer je pouvais voir la fille devenir toute rouge derrière son masque. D’ailleurs  presque tout le personnel portait des masques blanc pour les microbes. Peut-être que je devrais en porter aussi tiens.

Suite et fin dans une semaine.

En résumé, pour avoir son adresse au dos de la Residence Card il faut:

  • Avoir une adresse fixe (l’adresse de votre auberge fait l’affaire)
  • Avoir une heure ou deux devant vous
  • Aller dans un bâtiment public (mairie, immigration) où on marquera au stylo au dos de votre Residence Card votre adresse actuelle
  • Y retourner avec le courrier que vous aurez reçu au bout de deux-trois jours ainsi que votre Residence Card. On vous donnera un papier pour l’assurance santé japonaise et il faudra payer 3500 Yen pour en bénéficier (pas utile si vous avez déjà une assurance santé, d’après ce que m’a dit d’autres personnes en WHV. Si vous avez plus d’infos là-dessus merci de laisser un commentaire.
  • Enfin, mieux vaut parler anglais ou comprendre un minimum de japonais pour faciliter la tâche.

Vocabulaire à connaître

  • Juusho: adresse
  • Tegami: courrier
  • Denwa bango: numéro de téléphone

Tags: resident card japon, adresse au dos resident card, carte de résident japon, japon comment avoir adresse resident card, où aller pour adresse resident card japon,

F.A.Q. sur le PVT Japon (ou visa vacances-travail)

C’EST QUOI LE WORKING HOLIDAY VISA ?

Le working holiday visa (WHV) ou visa vacance travail, aussi connu sous le nom de PVT (programme vacance travail) est un visa permettant de rester un an au Japon et d’y chercher du travail.

QUELLES SONT LES CHOSES A FAIRE AVANT DE PARTIR UN AN EN WHV AU JAPON ?

Dans l’ordre:

COMMENT FAIRE UNE DEMANDE DE WHV ?

Jetez un oeil à cet article.

COMBIEN DE TEMPS JE PEUX RESTER AU JAPON AVEC UN WHV ?

Un an maximum à partir du moment où vous entrez sur le territoire japonais.

EST-CE QU’IL FAUT UNE ASSURANCE AVANT DE PARTIR ?

Une assurance n’est pas obligatoire pour faire votre demande de WHV mais grandement conseillée pour la durée de votre séjour au Japon. Lisez cet article pour savoir quelle assurance choisir.

EST-IL POSSIBLE DE QUITTER LE JAPON ET D’Y REVENIR DURANT UN WHV ?

Oui, depuis la mise en place de la Resident Card, qui remplace l’ancienne Alien Card, il est possible de sortir et de revenir autant de fois que vous voulez du Japon durant la période de validité de votre WHV sans avoir à demander une autorisation spéciale. Pensez juste à garder votre Resident Card sur vous tout le temps.

QUELLES SONT LES PREMIÈRES CHOSES A FAIRE EN ARRIVANT ?
  • Obtenir une Resident Card au bureau de l’immigration, soit en arrivant à l’aéroport soit en ville dans un bureau de l’immigration (cliquez-ici pour plus d’infos)
  • Obtenir un numéro de téléphone
  • Ouvrir un compte en banque
  • Une fois la Resident Card obtenue, vous avez 14 jours pour aller faire enregistrer votre adresse au dos de la carte dans un des bureau de l’immigration
  • Aller s’inscrire au service consulaire de l’ambassade de France au Japon (pas obligatoire mais recommandé)
QUELS SONT LES SECTEURS OU J’AI LE PLUS DE CHANCES DE TROUVER DU TRAVAIL ?

Malheureusement si vous ne parlez pas japonais et si vous n’avez pas de compétences recherchées (cuisiner/pâtisserie) vous aurez du mal à trouver du boulot, mais à coeur vaillant rien d’impossible. Voici une liste des métiers qu’il vous sera possible de faire au Japon en WHV:

  • Prof de français
  • Prof d’anglais
  • Serveur en restaurant
  • Plongeur (laveur d’assiettes, pas plongeur sous-marin)
  • Chef/pâtissier
  • Travailler dans les stations de ski (anglais nécessaire)
  • Figurant pour des spot TV ou drama (il y a de nombreuses agences de modeling à Tokyo)
  • Distribuer des flyers dans la rue pour le compte d’écoles de langue
  • Pour un logement gratuit: faire le ménage ou travailler à la réception d’auberges/backpacker hostel
  • Faire du Woofing ou HelpX (pas payé mais gîte et couvert sont offerts)
QUEL EST LE SALAIRE MINIMUM AU JAPON ?

Le salaire minimum est différent selon les régions, secteurs et préfectures. Pour info, la moyenne pondéré nationale du salaire minimum est de 730 yen de l’heure. Le minimum national est de 642 yen pour les préfectures de Miyazaki, Nagasaki, Okinawa, Kagoshima, Kochi, Shimane, Toottori et de Saga. Le maximum national est de 821 yen pour la préfecture de Tokyo.

EST-CE QU’IL FAUT PARLER JAPONAIS ?

Mieux vaut avoir quelques bases de japonais, mais aussi d’anglais afin de pouvoir se débrouiller là-bas. Parler japonais couramment sera un très gros plus pour trouver un travail.

EST-CE QUE JE DOIS PAYER DES IMPÔTS AU JAPON ?

Les impôts sont prélevés directement sur la salaire.

COMBIEN COÛTE LA VIE AU JAPON ?

Tout dépend de la où vous habitez, mais la vie est plutôt très chère dans l’ensemble, en particulier les transports, logement et sortie. Pour info, dans le classement des villes les plus chères au monde Tokyo est en première position et Osaka en troisième. A noter que la nourriture n’est pas aussi chère que ça et il est possible de manger à l’extérieur dans des restaurants bon marchés.

Comment obtenir votre Residence Card (F.A.Q.)

Depuis le 9 juillet 2012, il est désormais obligatoire pour tout français arrivant au Japon en Working Holiday Visa d’avoir une Residence Card, une carte qui remplace l’ancien système d’Alien Registration Card et qui fonctionne sous l’autorité du Bureau d’Immigration du ministère de la Justice.

Deuxième chose: il vous faudra aussi vous faire enregistrer sur un « Residence Record » ou « juminhyo » en japonais sous 14 jours après avoir obtenu votre Residence Card. Cliquez-ici pour voir comment faire.

*Note: il est important de conserver votre Residence Card tout le temps avec vous quand vous voyagez au Japon car elle peut vous être demandée par la police pour vérifier votre statut.

resident card

1- C’EST QUOI LA RESIDENCE CARD ?

La Residence Card est une carte contenant votre photo d’identité, votre nom, statut de résident et la durée durant laquelle vous êtes autorisé à rester sur le territoire japonais.

Elle sert à l’immigration japonaise à enregistrer tous les individus étrangers résident sur le territoire.

2- OU OBTENIR LA RESIDENCE CARD ?

Il est possible d’obtenir cette carte le jour même où vous arrivez au Japon, c’est-à-dire lorsque vous passez l’immigration dès que vous déscendez de l’avion à l’aéroport de Tokyo (Narita et Haneda), Nagoya (Centrair) ou Osaka (Kansai Airport).

Toutefois si vous demandez la Residence Card depuis l’un de ces aéroport elle ne contiendra pas toutes vos infos, vous devrez ensuite aller sous 14 jours vous rendre dans un bureau du Gouvernement pour compléter votre « Residence Record » (juminhyo). Votre adresse sera alors ajoutée au dos de votre Residence Card.

3- ET SI JE N’ENTRE PAS AU JAPON VIA UN DE CES AÉROPORTS ?

Si vous débarquez au Japon ailleurs qu’à l’un des aéroports mentionnés ci-dessus, on vous mettra un coup de tampon dans votre passeport indiquant que la carte vous sera posté plus tard par courrier. Vous devrez alors vous rendre dans un des bureaux locaux du gouvernement (Local Government Office) sous 14 jours, puis le bureau de l’immigration régional (Regional Immigration Office) vous enverra la Residence Card par courrier sous 2 ou 3 semaines.

4- AI-JE BESOIN DE PHOTOS D’IDENTITÉS ?

Non. La photo que vous avez donné dans le dossier pour faire votre demande de WHV est dans le système informatique du Bureau de l’Immigration. Lorsque vous passerez à l’immigration à l’aéroport votre Residence Card sera imprimé dans une machine et on vous la donnera directement.

5- COMBIEN DE TEMPS ÇA PREND POUR OBTENIR LA RESIDENCE CARD ?

Une à deux minute grand maximum, le temps de l’imprimer. Pour moi, cinq minutes car ils avaient un problème avec leur machine qui a du en imprimer plusieurs avant d’avoir la bonne.

6- QUELLE EST L’AVANTAGE DE CETTE NOUVELLE CARTE PAR RAPPORT A L’ANCIENNE ?

Avec cette nouvelle carte vous n’avez désormais plus besoin d’aller au bureau de l’immigration pour faire une demande de re-entry permit si vous voulez quitter le Japon, par exemple pour faire un voyage en Corée du Sud puis revenir au Japon par exemple.

LIEN
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Un an en visa working holiday au Japon: premières impressions

Enfin à Osaka !

Le billet aller-simple Paris-Osaka m’a coûté 474€, acheté un mois avant de partir sur Opodo.fr via le comparateur Kayak.fr.

welcome kansai

Je suis parti depuis Paris pour le Qatar (durée: 5:30), puis transfert au Qatar où j’ai seulement attendu 45 minutes. Pour le vol Qatar-Osaka le vol a duré 8:30 environ.

qatar airwaysLes deux vols ont étés faits avec Qatar Airways, le personnel à bord est très serviable et les plateau repas sont bons. Je recommande.

L’avion s’est posé à 16:10 à Osaka mais le temps de passer la douane, obtenir la Resident Card qui s’imprimait mal dans leur satané machine et acheter un téléphone portable, je suis parti de l’aéroport à 18:30 puis j’ai mis environ 40 minutes en train pour aller jusqu’à Shinimamiya, je me suis perdu en chemin et je me suis retrouvé dans une rue avec pleins de clodos. J’ai du demander ma route à plusieurs reprises et même à la police qui circulait en bicyclette. Tout ça car j’avais pris la mauvaise sortie à la gare…

toyoA l’hotel où j’ai réservé pour un mois, une amie japonaise que je connais depuis mon séjour en Australie m’attendait. On est allé manger dans un restau de brochettes où j’ai pu goûté de l’estomac de bœuf. Enfin je crois que c’était de l’estomac (j’en mangerais pas tous les jours ça c’est sûr). Après ça je suis rentré à l’hôtel où j’ai tapé la discute avec un australien, une espagnole, une turque et deux autre français. Bonne ambiance dans cet auberge en tout cas.

Au fait, j’ai oublié de préciser que ce n’est pas la première fois que je viens dans ce quartier car j’y suis resté trois jours quand j’étais au Japon il y a deux ans. La même rue d’ailleurs, juste un hôtel différent.

La chambre dans mon hotel est située au cinquième étage, il y fait un froid de canard (pas de chauffage) et la douche est au rez-de-chaussée. Pas de chiotte high-tech japonais, c’est à l’ancienne !

Le lendemain de mon arrivée, en allant me balader pour acheter un adaptateur pour prise électrique je suis passé devant un restaurant français où il y avait ça:

taf restau

J’ai donc poussé la porte du restau pour voir de quoi il en retournait, et j’ai discuté avec le chef, un japonais qui parle français. Je dois le revoir demain avec un CV (japonais ou français ? il ne m’a pas précisé). Il ne m’a d’ailleurs pas expliqué quel genre de boulot c’est, et vu que je ne suis pas vraiment désespéré pour le travail je vais y aller plus par curiosité. Je n’avais pas prévu de travailler dans un restaurant mais on verra bien.

Pour mes impressions sur le Japon, vu que ce n’est pas la première fois que j’y vais je suis un peu « habitué » à toutes les bizarreries mais voilà ce que j’ai remarqué lors de cette première journée à Osaka, en vrac (avec quelques infos utiles):

  • Les gens conduisent comme des tarés à vélo, ils passent à 20 cm des voitures, pas de casques et ils roulent sur les trottoirs.
  • Le nombre de restaurants/snacks et de magasins me fait halluciner. Bon je sais, je suis un gars de la campagne à la base mais quand même, il y en a beaucoup je trouve. Les japonais aiment le shopping, ça c’est sûr.
  • Dans le quartier autour de mon hotel, j’ai l’impression que la moyenne d’âge est de 70 ans et il y a beaucoup de clodo.
  • Pour ceux qui viennent au Japon pour la première fois, je vous conseille d’aller dans un supermarché, c’est vraiment une expérience à part très surprenante la première fois. Beaucoup de poissons, bento, plats préparés en tout genre, thé vert et autres produits non-identifiés.
  • Les corbeaux font un bruit bizarre le matin, et il y a beaucoup de chats errants qui se fightent dans la rue.
  • Le téléphone portable que j’ai acheté n’est pas ergonomique, je galère trop pour écrire des message.
  • Le train est quand même vachement propre et en bon état comparé à ceux de Paris…
  • Ça caille en février à Osaka. 7°c aujourd’hui (22 février 2013) mais j’ai l’impression qu’il fait -10°c. Peut-être à cause de l’humidité ?
  • Le décalage horaire se fait sentir quand on vient au Japon… je pense qu’il va me falloir deux/trois jours pour m’en remettre.
  • Un adaptateur pour prise française m’a coûté 324 Yen à Denden Town, le quartier de l’électronique à Osaka.
  • Mon japonais est pas si mal pour quelqu’un qui à appris seul et sans trop forcer, j’arrive à communiquer avec les gens et à faire des blagues, même si le niveau ne vole pas bien haut (de mes blagues et de mon japonais). Dans la rue j’essaye de parler autant que possible aux gens, je pose des questions, demande ce qu’ils font etc… c’est le seul moyen pour s’améliorer de toute façon, faut pas être timide. J’essaye aussi de parler en japonais avec le staff de l’hôtel.
  • Un des français avec qui j’ai discuté hier soir en arrivant m’a dit qu’il en avait rencontré un qui ne faisait que du woofing, genre deux mois dans une ferme, puis deux mois dans une autre… le bon plan pour voyager au Japon sans dépenser d’argent.

Je ferais un bilan dans une semaine pour raconter comment ça c’est passé pour le boulot et le reste, puis après cela je ferais un article tous les mois pour faire le point.

Pour plus de précision sur la Resident Card ainsi que les téléphones portables au Japon, voir les articles qui y sont dédiés. Je suis bien content d’avoir géré ça dès le premier jour, c’est très facile en fait. Maintenant il me reste à ouvrir un compte en banque et aller faire enregistrer mon adresse sur ma Resident Card (j’ai 14 jours pour le faire).

Voilà pour ce premier jour au Japon.

mat jap

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