La plupart des monuments historiques de Tokyo se trouvent dans cette zone, notamment dans le quartier d’Asakusa particulièrement riche en édifices religieux, dont surtout le temple bouddhiste Sensō-ji (dédié au Bodhisattva Kannon, il s’agit du plus ancien temple de Tokyo10, initialement construit en645, et ancien temple tutélaire de la dynastie des Shogun Tokugawa11, il fut en partie détruit par les bombardements américains de 1945 mais reconstruit à l’identique, ses portes monumentales, appelés Hōzōmon, sont les seuls monuments de la Métropole à être classés comme Trésor national). Les sanctuaires shinto d’Asakusa (dédié aux fondateurs du temple, l’un des plus fréquentés de la ville, et l’un des rares à avoir totalement survécu au tremblement de terre de 1923 et aux bombardements américains de 1945 et datant de 1649) et le Kume no Heinai-dō (dédié à Kume no Heinai, un samouraï du xviie siècle, détruit en 1945 mais reconstruit en 1978). Les autres principaux monuments historiques de Tokyo sont le château d’Edo et actuel Kōkyo (quelques murailles et douves sont des vestiges de la forteresse originelle du xve siècle), le Zōjō-ji (temple bouddhiste au bouddha Amida et ancien mausolée principal des Shogun Tokugawa, à Shiba dans l’arrondissement de Minato), la pagode à cinq niveaux du zoo d’Ueno ou encore du Nihonbashi (célèbre pont datant du xviie siècle dans le quartier du même nom et l’arrondissement de Chūō, il marquait le point de départ du Tōkaidō, principale route reliant Edo à Kyoto, et qui sert toujours aujourd’hui de point 0 au kilométrage des routes japonaises).
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