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Pourquoi les japonais portent-ils parfois des masques ?

Si vous êtes déjà allé au Japon vous aurez sûrement remarqué que certains japonais se baladent dans la rue avec un masque de protection comme on en voit dans les hôpitaux, en particulier au printemps. Il y a plusieurs raisons à cela:

  • Ils sont malades et ne veulent pas ‘partager’ leur microbes.
  • Ils ne veulent pas attraper les microbes des autres
  • Ils sont sensibles au pollen et ne veulent pas choper une allergie: il y a énormément de cèdres au Japon et de nombreuses personnes sont allergique au pollen et attrape facilement le rhume des foins.
  • A cause de la pollution
  • Pour ne pas montrer leurs émotions. C’est un peu l’équivalent des grosses lunettes de soleil que certains portent en France pour se planquer derrière.
  • Certains s’en servent comme d’un accessoire de mode.
  • Ou pour avoir l’air ‘cool’ ou mystérieux… vu qu’on ne voit que les yeux
  • Pour se réchauffer (pratique en vélo ou en scooter)
  • Si ce sont des filles, car elles ne sont pas maquillées et ne veulent pas être vues sans maquillage.
  • Ils/elles ne veulent pas être reconnu(e) dans la rue, ou veulent passer inaperçu.
  • Ils/elles ne veulent pas être reconnu(e) sur youtube:

  • Ils/elles ont un bouton sur la figure à cacher, ou ont des dents pourries.
  • Ils/elles se trouvent moche.
  • S’ils travaillent dans la restauration, ils doivent en porter un pour ne pas répandre leur microbes ou postillonner dans la nourriture.
  • Enfin, car la personne qui le porte s’apprête à commettre un crime et ne veux pas être reconnu.

A prendre avec des pincette: il semblerait que l’origine du port de masque au Japon remonte à 1918, lors d’une épidémie de grippe espagnole durant laquelle 390 000 japonais sont morts et où le port du masque était recommandé pour se protéger du virus.

Si vous allez dans une pharmacie ou même au conbini du coin vous verrez parfois un rayon entier avec ce genre de masque, en différentes tailles, couleurs et style:

masques japon 2

Et vous, que pensez-vous de ce genre de masque ? seriez prêt à en porter en France ?

10 films à voir avant d’aller au Japon

Voici une sélection de films qui vous donneront un coup d’oeil rapide sur la culture japonaise. J’en ai mis seulement 10 mais bien sur il y en a beaucoup d’autres à découvrir.




les 7 samouraïs

Réalisateur: Akira Kurosawa (1954)

L’histoire se passe en 1587, à l’époque du Japon médiéval ravagé par des guerres civiles: un village de paysans demande les services de sept ronins, des samouraïs sans maître, afin qu’ils combattent les bandits qui menacent les villageois. C’est probablement un des films japonais les plus connu et il a eu une grande influence sur le cinéma mondial.

The Cove

Réalisateur: Louie Psihoyos (2009)

Un film documentaire américain, Oscar du meilleur film documentaire 2010, sur la pêche controversée de plus de 23 000 dauphins dans une petite baie à Taiji dans la préfecture de Wakayama au Japon. Choquant mais à voir.

The Ring

Réalisateur: Hideo Nakata (1998)

Un film d’horreur adapté d’une nouvelle de Kōji Suzuki et qui a eu droit à un remake américain en 2002. C’est le film d’horreur qui a rapporté le plus d’argent au Japon (12 milliards de yen).

Departures

Réalisateur: Yōjirō Takita (2008)

Ce film a reçu reçu l’Oscar du Meilleur film étranger en 2009. L’histoire est celle d’un violoncelliste au chômage qui commence à travailler dans une entreprise de pompe funèbre, une activité taboue au Japon. Malgré le thème du film il y a des passages vraiment drôles (gardez quand même le paquet de mouchoir à côté).




Train Man (Densha Otoko)

Réalisateur: Shosuke Murakami (2005)

L’adaptation d’un manga lui même adapté en drama: l’histoire d’un otaku (un geek) qui protège une femme d’un mec bourré dans un train et tombe amoureux d’elle. Il rencarde la jeune femme mais n’a aucune expérience avec les femmes et demande de l’aide sur un forum de discussion internet. Ce film est un bon moyen de découvrir le phénomène des otakus au Japon.

Battle Royale

Réalisateur: Kinji Fukasaku (2000)

Adapté du roman du même nom, où des lycéens sont envoyés sur une île et obligés de s’entre-tuer à l’aide des moyen du bord. Le concept et l’histoire sont prenants (il existe aussi un manga Battle Royale).

Lost in translation

Réalisateur: Sofia Coppola (2003)

Le seul film américain de la liste, il raconte l’histoire d’un acteur sur le retour qui débarque à Tokyo pour y filmer une pub. Dans son hôtel il rencontrera une jeune femme délaissée par son mari photographe. Le film montre bien le choc des cultures ressenti en arrivant au Japon.

 

L’été de kikujiro

Réalisateur: Takeshi Kitano (1999)

Un film touchant qui raconte une histoire triste tout en étant drôle: celle d’un garçon nommé Masao qui part à la recherche de sa mère durant les vacances d’été et qui croisera le chemin d’un ex-yakuza (un mafieux).

 

Love exposure

Réalisateur: Sion Sono (2008)

Film super long (4 heures) et assez difficile à résumer: Yu est un ado dont le père est un prêtre catholique qui lui demande d’avouer tous ses pêchés, mais vu qu’il n’en commet aucun il se forcera à en faire et deviendra un pervers photographe de petites culottes. Il tombera amoureux d’une fille qui se retrouvera sous l’emprise d’une secte…  Le film a beau être très long il n’est pas ennuyant une seule seconde et aborde plusieurs thèmes (amour, sexe, religion…)

Kamikaze girls

Réalisateur: Tetsuya Nakashima (2002)

Une comédie assez déjantée et inventive tirée d’un manga lui-même tiré d’une nouvelle pour ados. L’histoire tourne autour de l’amitié de deux lycéenne au caractère et au style totalement opposé (une lolita et une yanki) qui vivent à la campagne.

45 mots japonais que tout le monde (ou presque) connaît

Il m’en manque seulement cinq pour arriver à 50 !

J’ai essayé de faire la liste la plus complète possible, si vous en avez d’autres dites-le moi ! Il y a beaucoup de mots japonais qu’on utilise sans le savoir, même si certains dans cette liste ne sont connus que dans un domaine particulier.




  1. Aikido: un art martial utilisant la force de l’adversaire.
  2. Anime: Dessin animés japonais. Se prononce ‘Animé’ !
  3. Banzai: Une exclamation, littéralement « dix mille ans », soit « longue vie ». C’est aussi un film de 1983 avec Coluche.
  4. Bento: Une boîte pour mettre son déjeuner dans de petits compartiments.
  5. Bokeh: Connu des photographes, c’est le flou d’arrière plan dans une photo qui lui donne un côté esthétique.
  6. Bonsai: Des arbres miniatures qui ont été taillés de façon artistique.
  7. Bonze: un moine bouddhiste
  8. Dojo: un endroit ou s’entraîner pour un art martial.
  9. Fugu: un poisson a la chaire toxique, qui doit être préparé de façon spécifique par les chefs japonais.
  10. Futon: matelas japonais posé au sol.
  11. Geisha: dame de compagnie (hôtesse) pratiquant des arts traditionnels japonais comme la musique, la poésie ou la danse.
  12. Ginkgo: un arbre japonais d’origine préhistorique.
  13. Haiku: un genre de poème très court.
  14. Hara-kiri: forme de suicide en s’ouvrant le ventre.
  15. Judo: un art martial.
  16. Jujitsu: encore un autre art martial.
  17. Kabuki: un genre de théatre japonais traditionnel.
  18. Kamikaze: signifie ‘vent divin’. En français ça réfère à une attaque suicide.
  19. Karaoke: une façon de chanter en suivant les paroles de la chanson sur un écran, en étant bourré et avec des potes.
  20. Karate: encore un art martial.
  21. Kawaii: signifie ‘mignon’.
  22. Kendo: art martial, encore un !
  23. Kimono: vêtement japonais traditionnel.
  24. Manga: bande dessinée japonaise.
  25. Miso: pâte faite de soja, plus connue pour son utilisation en soupe.
  26. Ninja: des assassins habillés en noir et silencieux.
  27. Onsen: bain thermal japonais.
  28. Origami: l’art de plier du papier en forme d’animaux, plantes, etc…
  29. Otaku: un fan d’anime, de mangas, de jeux vidéo (souvent représenté en puceau asocial).
  30. Ramen: une soupe avec des nouilles.
  31. Sake: de l’alcool fait à base de riz.
  32. Samurai: un guerrier de l’ère féodale japonaise.
  33. Sashimi: un plat japonais qui consiste de poisson et fruits de mer crus et servis avec du wasabi et de la sauce soja (ne pas confondre avec les sushis).
  34. Seppuku: une forme de suicide en s’ouvrant le ventre, comme le hara-kiri.
  35. Shiatsu: un genre de massage.
  36. Shogun: le titre donné au dirigeant du Japon de 1192 à l’ère Meiji.
  37. Sudoku: un puzzle qu’on trouve dans les magazines et journaux.
  38. Sumo: sport de lutte ou deux japonais obèses essaient de se faire sortir du terrain; Bichon maltais hargneux appartenant à Jaques Chirac.
  39. Surimi: bâtonnet à base de chaire de poisson et d’additifs.
  40. Sushi: tout le monde connaît: un morceau de riz avec d’autres aliments à l’intérieur ou au dessus.
  41. Tofu: pâte blanche d’origine chinoise, issue du caillage du lait de soja.
  42. Tsunami: Grosse vagues causant un bazar pas possible.
  43. Wasabi: pâte verte au goût extra fort faites à base de raifort japonais.
  44. Yakuza: mafieux japonais.
  45. Zen: une secte issue du bouddhisme japonais. Signifie aussi une méditation silencieuse.




Comment font les Sumos pour grossir ?

La lutte de Sumo est un sport de contact ou deux obèses japonais (il y en a d’autres nationalités aussi) doivent se pousser en dehors d’un ring circulaire pour gagner, ou alors faire toucher le sol avec une partie du corps autre que les pieds à leur adversaire. C’est peut-être le seul sport ou les compétiteurs doivent prendre le plus de gras possible.




Bien que ce sport soit apprécié au Japon, presque comme une religion, le terme Sumo renvoit plutot a un japonais obèse en string.
On peut se demander alors comment font-ils pour être aussi gros et rapide ? la réponse est double: l’entrainement, et un régime spécial.

Le poids est important pour un entrainement de sumo car il n’y a pas de divisions par poids dans ce sport. Un lutteur sumo mange environ 8000 calories par jour, soit le double d’un adulte japonais moyen.

Les secrets du régime sumo

  • Ils zappent le petit-déjeuner: la journée d’un sumo commence autour de 5h du mat’. Il se réveille et va directement s’entraîner. Faire de l’exercice avec un estomac vide aide à gagner du poids, car le métabolisme est bas et il est plus difficile de brûler des calories, donc plus facile de conserver de l’énergie.
  • Ils mangent deux gros repas par jour, des portions ÉNORMES  Leur premier repas se fait à 11h. Ils mangent ce qu’ils appellent le ‘Chanko’ (diminutif de chanko nabe), un genre de fondue hypercalorique composée de beaucoup de protéines: du poulet, du poisson, du boeuf mais aussi beaucoup de légumes: du chou chinois, du daikon (radis) et des champignons. Le tout mijote dans un « nabe », une marmite japonaise. Cela dit il n’y a pas vraiment de recette fixe et ils mettent un peu tout ce qu’ils trouvent dedans. Curieusement ce n’est pas très gras. D’ailleurs, certains lutteurs à la retraite tiennent des restaurants spécialisés dans le chanko.
  • En plus du chanko, ils se tapent des tonnes de riz et de plats additionnels. Et oui ce sont surtout les glucides qui font grossir !
  • Ils boivent de la bière avec tout ça. Pas besoin de vous faire un dessin, le bide à bière tout le monde connait.
  • Ils font la sieste après manger, au moins 4 heures.
  • Ils mangent dans une atmosphère sociale, ce qui pousse à manger davantage (c’est prouvé scientifiquement !)
  • Ils mangent tard le soir, vers 19h-21h: manger juste avant d’aller se coucher fait que leur corps stocke le gras.

Devenir Sumo est risqué

Même si ce sont des athlètes, des études ont montrées que leur espérance de vie allait de 60 à 65 ans. Ils ont beaucoup de risques d’attraper une maladie cardio-vasculaire, du diabète, d’avoir une pression sanguine élevée et d’avoir une attaque cardiaque. En gros (haha), tout ce qui est associé à l’obésité.

Pour les sumos les plus minces, ça peut toutefois s’avérer difficile de prendre du poids. Ils se gave comme des oies jusqu’à gerber. Pas si simple de devenir sumo.

Si vous songez à le devenir, réfléchissez-y à deux fois. Et si vous voulez perdre du poids, vous savez désormais ce qu’il ne faut pas faire.




Quelques faits intéressants sur les sumos

  • Les femmes ne sont pas admises dans le dojo où s’entraînent les sumos. Il n’y a même pas eu une exception pour une ministre qui voulait présenter les prix à un tournois. Une femme a essayée de rentrer dans le ring durant un combat en 2007 mais a été arrêtée.
  • Les sumos doivent se laisser pousser les cheveux assez long pour les coiffer en chignon.
  • Quand le gouvernement Meiji a ordonné que tout le monde défasse son chignon, seuls les sumos eurent le droit de le garder. Cependant ils doivent le couper lorsqu’ils sont à la retraite.
  • Ils doivent tout le temps porter leur vêtement traditionnel en public.
  • Les combats étaient toujours faits à l’extérieur, jusqu’à ce que le premier Kokugikan (centre sportif) fut construit en 1909 à Tokyo.
  • Les sumos ne doivent pas conduire de voiture, plus par tradition que par sécurité à cause de leur poids.
  • Le mawashi (le truc qu’ils portent autour de la taille) fait environ 9 à 14 mètres de long. Seulement les sumos les plus forts peuvent en porter des faits en soie. C’est censé protéger les organes vitaux en plus de pouvoir s’y accrocher pour saisir son adversaire.
  • A ses début, le sumo permettait au vainqueur de danser et d’entendre sa musique préferée. Un peu comme lors des combats de catch ou de boxe de maintenant.
  • Les lutteurs de sumos sont appelés au Japon ‘rikishi’, et non pas ‘sumotori’.
  • Les lutteurs les mieux classés se font servir leurs repas par les apprentis.